Tu capotes avec le million de choses que tu devrais faire? Pis si on te disait qu’il y a juste un ‘devrais’ qui vaut la peine–te donner une pause pour une fois!
Quand tu mets toujours l’accent sur ce que tu ne fais pas, tu ne fais pas juste te chier dessus–tu te ‘devrais’ dessus. Alors voici 3 prises de conscience pour éliminer les obligations inutiles et améliorer ta santé mentale.
Quand tu sens que tu devrais faire quelque chose ou agir d’une certaine manière, le premier et le plus important pas est de vérifier tes suppositions. Pourquoi ‘devrais’ tu? C’est qui qui dit?
Dans Lifeskills for Adult Children, Janet Woititz et Alan Garner présentent le raisonnement le plus utile à te confronter :
“Demande-toi : ‘Qui a inventé cette règle?‘
Les chances sont que tu trouveras que c’était ta mère, un professeur, ou une figure d’autorité dans ton enfance qui t’a dit de suivre cette règle. Dis-toi que c’était juste leur opinion. C’était juste quelque chose qu’ils ont inventé — ou, plus probablement, appris de leurs parents. Ce n’est pas gravé dans la pierre quelque part. Ce n’est pas un grand morceau de sagesse. Et, il n’y a aucune raison pour que tu continues à l’obéir. Dis-toi que tu es adulte maintenant et que tu peux te faire ta propre opinion.”
Si tu t’es demandé pourquoi tu devrais, et que tu as trouvé une vraie réponse, super – peut-être que c’est un nouvel élément sur ta liste de choses à faire. Mais il y a une raison de diminuer la pression sur toi-même.
En mettant tant d’emphase sur ce que tu ne fais pas, tu te fais sentir comme une déception ou même un échec. Et cette blessure auto-infligée blesse ton estime de soi tout en écrasant la productivité.
Juste parce que tu te dis que tu “devrais”, ça veut pas dire que tu t’aides toi-même : “C’est une chose courante que les gens pensent être une bonne stratégie pour l’autodiscipline, mais ça semble souvent se retourner contre eux,” partage Dr. Robert Duff, auteur de F*ck l’anxiété.
Quand tu te “devrais” sur toi-même, tu introduis un jugement moral sur comment tu passes ton temps. On pense pas que c’est productif, et en effet, cette pression peut rendre plus difficile pour toi de faire ce que tu as réellement besoin de faire.
Si tu peux pas arrêter de te “devrais” pour toi, fais-le pour tes relations.
L’impulsion du “devrais” ne s’arrête pas, et quand on le fait beaucoup, on devient inconsciemment jugeant envers les autres.
Quand on se dit souvent qu’on devrait, on opère du point de vue de notre critique intérieur. Et quand on donne régulièrement à notre critique intérieur tant de pouvoir dans nos vies et sur ce qu’on fait, on peut pas diriger sur quoi ou qui le critique attaque.
Se “devraiser” déborde dans les relations proches et les interactions avec les étrangers. On commence à interpréter tout ce qu’on voit à travers le prisme du “devrait”.
On peut pas continuer à se concentrer sur des notions préconçues de comment les choses devraient se passer. Ça nous mène à être moins satisfaits de nos amis et partenaires, de nous-mêmes, et de tout autour de nous. Du parfait matériel pour la dépression et l’anxiété.
Si tu peux pas arrêter de te dire que tu devrais, pense à ce que ça fait aux gens autour de toi. Le pays du ‘devrait’ est un endroit solitaire.
Si tu te “devraises” sur toi-même, assure-toi que c’est pour une vraie raison, pour une cause qui vaut ton temps, et que t’es pas juste dans l’habitude inconsciente de te juger toi-même et les autres.
Si, après ces vérifications, tu détermines que tu devrais vraiment faire cette chose… ben, fais-le vraiment !
Ben des fois, le pire remords vient des occasions manquées pis des obligations non respectées. Alors, quand ton bon sens te dit qu’il faut vraiment que quelque chose soit fait, laisse pas traîner ça pendant que le remords te ronge.
Si t’as passé au travers de ces vérifications pis que t’es toujours pas sûr si tes standards sont raisonnables, y’a toute une communauté de monde compréhensif prêt à jaser.
Clique sur Clavarder maintenant, entre une phrase ou deux sur ton dilemme, pis tu vas pouvoir travailler sur ton problème avec des gens qui comprennent.
Pour un soutien anonyme entre pairs, essayez le chat;.
Pour les organisations, utilisez ce formulaire ou envoyez-nous un e-mail à info@supportiv.com. Notre équipe se fera un plaisir de vous aider !