Tu sais que tout le monde se sent seul des fois, mais les statistiques sur la solitude montrent que c’est un peu un euphémisme.

Pourquoi sommes-nous tous si seuls si, en théorie, on a les uns les autres?

Sommes-nous individuellement responsables de notre solitude? Ou est-ce un problème de société?

Nos compétences sociales individuelles ne peuvent pas être les seules en cause, surtout quand tant d’entre nous se sentent régulièrement seuls.

On a analysé les statistiques sur la solitude et découvert qu’il y a vraiment une force dans le nombre — les données suggèrent que se sentir seul n’est pas un problème qui vient de toi, mais un effet du monde dans lequel nous vivons.

La solitude en chiffres : Un résumé

  • 75% des Américains rapportent des niveaux de solitude de modérés à élevés
  • 9 millions d’adultes au Royaume-Uni se sentent seuls
  • 50% des Américains se sentent parfois ou toujours seuls
  • Plus d’un demi-million de personnes au Japon passent 6 mois seuls à la maison sans aucun contact extérieur
  • 7.2% des Européens se sont sentis socialement isolés

Qu’est-ce que cela signifie?

Ça signifie que la solitude n’est pas un problème d’une personne, d’un pays. Ça veut dire que sur 4 amis que tu as, 3 d’entre eux sont probablement seuls.

Ça veut dire que l’isolement social est répandu et rampant, devenant clairement un problème mondial. Pourtant, si peu de gens en parlent.

La solitude par groupe d’âge

  • 94% des Baby Boomers se sentent sociables et amicaux
  • 84% des Baby Boomers ont l’impression d’appartenir à un groupe d’amis
  • Les Baby Boomers ont un score de solitude de 38.6 sur 80
  • 75% des membres de la Génération Z se sentent sociables et amicaux
  • 70% des membres de la Génération Z ont l’impression d’appartenir à un groupe d’amis
  • La Génération Z a un score de solitude de 48.3 sur 80

Qu’est-ce que cela nous dit?

Les Milléniaux sont plus susceptibles de se sentir seuls que les Baby Boomers, et les membres de la Génération Z se sentent plus seuls que les deux autres. Ça veut dire que t’es probablement plus seul que tes parents, et tes grands-parents. Dire que la solitude est simplement un manque d’habiletés sociales, ça tient pas la route. Il doit y avoir une force motrice plus importante qui nous rend tous si seuls.

Statistiques sur la solitude et les amitiés

  • 1 personne sur 4 sent qu’elle n’a aucun confident
  • L’Américain moyen n’a qu’un seul ami “proche”
  • Seulement 25% des Américains se sentent satisfaits de leurs amitiés
  • 27% des Américains sentent que personne ne les comprend
  • Seulement 53% des Américains rapportent avoir des interactions significatives avec des amis ou la famille quotidiennement
  • Le nombre moyen d’amis par personne a diminué de presque 1/3 depuis 1990

Qu’est-ce que ça nous dit?

La solitude semble être liée à notre capacité de se connecter avec les autres à un niveau plus profond, même s’il y a des gens vers qui on pourrait se tourner.

Statistiques sur la solitude et la santé

  • 88% de ceux qui ont des interactions interpersonnelles quotidiennes rapportent une bonne santé générale et mentale
  • Seulement 50% de ceux qui ont peu ou pas d’interactions interpersonnelles rapportent une bonne santé
  • Les personnes qui se sentent seules ont un risque de mortalité 26% plus élevé que ceux qui ne se sentent pas seuls
  • Se sentir seul a le même impact sur la mortalité que fumer 15 cigarettes par jour
  • Les personnes qui se disent seules sont plus susceptibles d’être en moins bonne santé.

Qu’est-ce que ça nous apprend?

La solitude a des conséquences plus graves qu’on pourrait le penser. Bien que ce soit un problème social, la solitude peut aussi affecter notre corps.

On doit commencer à voir la solitude comme un sérieux motif social qui doit être abordé immédiatement, sinon on risque notre santé collective comme conséquence. Tous nous autres, les solitaires, devrions arrêter de nous sentir défectueux, et commencer à regarder les structures sociales qui nous maintiennent isolés.

Pis après?

On sait que bien des gens sont seuls. Les statistiques sur la solitude le disent.

On sait qu’être seul c’est mauvais pour notre santé mentale et physique. Les recherches médicales et psychologiques le disent.

Pis après?

On doit accepter le fait que la solitude n’est pas un problème social individuel, mais plutôt une tendance sociétale croissante. Alors que chaque génération devient plus solitaire que la précédente, on doit réaliser qu’on n’aborde pas l’épidémie de solitude de la bonne manière.

Et on doit voir que notre solitude ne nous rend pas brisés, mais qu’on doit quand même apporter des changements.

Pour le bien de notre propre santé physique et mentale, on doit commencer à prendre des mesures décisives contre la solitude. La prochaine question est : comment fait-on cela?

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À la lumière des statistiques sur la solitude, c’est important de souligner qu’il y a des options quand vous sentez qu’il n’y a nulle part où se tourner.

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